Un avant-goût d'Afrique
Dans la formation cette année il y a du nouveau. Nous avons droit à des profs invités et c'est franchement le top !
C'est même tellement le top qu'on se demande pourquoi ils n'ont pas fait ça plus tôt !
Et là on vient de finir trois cours d'africain... et je n'ai que trois mots : bordel de merde !!!!
Alors déjà que la culture africaine me faisait de l'oeil, là, je n'ai qu'une envie : consacrer un vrai projet pour passer du temps là-bas et m'imprégner, m'enrichir de la culture locale, musicale et dansale (non, ça n'existe pas mais trouvez moi un meilleur adjectif si vous n'êtes pas contents).
En attendant un futur voyage (parce que c'est pas pour demain) j'ai ouvert grands mes oreilles quand les musiciens nous présentaient les instruments, avec la petite histoire qui va bien.
J'avoue que je n'ai pas tout retenu, mais le but c'était surtout de nous y intéresser... et ça a marché !
Et comme je suis 'achement sympa, je partage le peu de choses que j'ai retenu :
Ceci est un balafon. En gros c'est l'ancêtre du xylophone moderne mais laissez moi vous dire que le son n'a rien à voir.
Il en existe de deux sorte : pentatonique ou heptatonique. Le balafon heptatonique joue toutes les notes de la gamme (soit sept) sur deux octaves différents.
Le balafon pentatonique ne joue pas les notes en demi-ton (donc ni le Fa ni le Si, si mes souvenirs sont bons... que les musiciens me corrigent si je me trompe).
Il est fait de planches de bois et de calebasses qui servent de caisse de résonnance.
Ca c'est le djembé... tout le monde connaît. Il vient de l'empire Mandingue (côte ouest de l'Afrique).
Il est donc fait d'un "calice" et d'une membrane en peau de chèvre (ou d'antilope)... l'autre côté du "calice" laissant partir le son.
Donc, si vous jouez du djembé, n'oubliez pas de le soulever, s'il reste au sol on ne vous entendra pas bien beaucoup !
Les dumdum : le kenkeni (aigu), le sangban (médium) et le doundounba (grave).
Ils sont fait d'un cylindre et d'une peau de vache à chaque extrémité. Contrairement au djembé, ils se jouent avec une baguette.
Ils peuvent se jouer séparément (il faudra donc trois dumdumfola) ou, comme le musicien qui était là, ensemble. A ce moment là, ils sont attachés par un genre de ceinture.
Les chekere : une calebasse vidée entourée de perles. Ca se joue le plus simplement du monde : en les secouant.
Et la calimba. Là, c'est une manufacture moderne mais le musicien nous en a montré un directement ramené d'Afrique où les lames étaient des lames de scie recyclées ^_^
Et avec tout ça ils nous ont transporté.
Quoi la danse ? Ah oui, la danse !
Deux choses sont sûres : la danse africaine ne fait pas travailler les même muscles : le lendemain on avait toutes les trapèzes en jeu et durs comme du béton, et c'est pas le même cardio non plus : la prof a dansé 1h30 sans s'arrêter et elle n'était même pas essouflée... nous on faisait la choré une fois sur deux et c'était parfois limite pour reprendre notre souffle !
Et pis moi je me suis vue dans le miroir... mama mia ! Je ferai pas carrière dans la danse africaine c'est sûre. Par contre je me suis régalée.
Elle nous a enseigné une danse de Côte d'Ivoire, le Tématé.
J'ai réussi à vous trouver une vidéo, pas terrible, mais ça vous donne une idée du rythme ! Ben oui, parce que Tématé c'est le nom du rythme... et la danse porte le nom de la musique !
Pourquoi j'ai l'impression qu'on faisait dix fois plus de mouvements nous ?