Le périple de la fourrière...
Ou comment perdre du temps et de l'argent !
Bon, on s'était donc arrêtés là... quand je n'avais plus qu'à revenir le lundi matin pour récupérer le papier sésame (ouvre-toi... désolée, c'est la fatigue).
Me voilà donc, par ce beau lundi matin (en fait il fait tellement beau tous les jours que c'est presque lamentable de le préciser !) à 8h30 à la mairie de Maville (vachement belle qui pète sa mère, au passage), direction le commissariat, au deuxième sous-sol !
"Bonjour Monsieur l'agent, je voudrais faire une main levée pour récupérer ma voiture à la fourrière..."
Et là je me déteste de ne pas avoir pris mon appareil photo pour le dégainer juste à cet instant et immortaliser cette tête... comment dire... d'ahuri hébété (la tête hein, pas monsieur l'agent, je tiens pas à me faire des ennemis dans la marée chaussée moi !) qui me répond tout de go : "Ben, c'est à la fourrière que vous la faites votre main levée !!!"
"Vous vous foutez de ma gueule ? Excusez-moi mais le monsieur de la fourrière (aimable comme une porte de prison) m'a expressément demandé de venir ici !"
"Il vous a dit ça quand ?"
"Ben vendredi soir !"
"Ah ben c'est pour ça, c'est le week-end qu'il faut venir ici mais la semaine c'est là-bas !"
"Nan mais vous vous foutez vraiment de ma gueule là ! Comment on y rentre dans la mairie le week-end ? Par effraction ? Ben excusez-moi mais je n'ai jamais trouvé l'entrée" (vous avez remarquez comme je sais me contenir quand il faut !)
"Oui je sais, elle est mal indiquée"... Ca c'est de l'argument qui tue
Ah ouais parce qu'en fait, je l'ai vu cette porte dérobée le samedi, quand j'ai fait tout le tour de la mairie... Enfin j'ai vu un parking qui ressemblait à un parking de zone industrielle en plein centre ville et je me suis dit que ça devait être le parking de l'immeuble du dessus étant donné qu'il était fermé par une barrière... Parce qu'évidemment il n'y a aucun signe distinctif de commissariat de l'extérieur... ils bossent en incognito ici, ce qui peut être pas mal tranquille pour eux... mais franchement pas très utile pour nous !
Donc, autant le dire, je me suis faite avoir comme une bleue !
Alors voilà, à 9h je prends le fameux bus, accompagnée de Robinson qui a eu la gentillesse de m'accompagner dans cette putain de galère de merde...
Enfin presque... parce qu'on le prend dans le mauvais sens. Que je vous explique, parce que sinon vous allez croire qu'on est vraiment des neuneus : le bus on le prend à la gare, là où y a tout plein de bus qui partent dans tous les sens. On a le choix entre les lignes 12 et 16 pour se rendre à la fourrière. Comme le 12 n'arrive que dans 29 minutes on se rabat sur le 16. Ouais... Mais le 16 c'est pas son terminus la gare donc on s'est pas méfié... Pour aller dans le bon sens on devait le prendre un peu plus loin dans la rue !
Bref. On est des neuneus, ouais !
Tout n'est pas perdu : pendant ce quart d'heure de ballade improvisée, Robinson m'expose les limites géographiques de son quartier...
J'avoue que c'est pas franchement super clair hein, mais ça doit être normal étant donné qu'il a carrément pas repéré où étaient certains points stratégiques. Je lui dit : "Ca va jusque "Là" donc ton quartier ?"... "Non, ça s'arrête juste avant"... Et quand on passe (en bus) devant le "Là", il me dit : "Ca c'est mon quartier encore"... Voilà, voilà, voilà !
Bref.
On arrive enfin à bon port. Enfin, à l'arrêt de bus où on doit descendre surtout, et sans se tromper cette fois.
Le reste on doit le faire à pied...
Dans une zone commerciale...
Bétonnée de partout...
Sous un soleil de plomb !!!
Et ben merci au monsieur du service municipal de nous avoir indiqué où était la fourrière parce que je sais pas combien de temps on aurait tourné sinon... En fait pas bien longtemps, on serait morts d'inanition bien avant !
Mais on l'a fait, 10 minutes de marche au son de Fraggle Rock plus tard, nous étions devant...
Devant une espèce de zone desaffectée, donc la fourrière !
Un petit blabla avec la mademoiselle l'agent cette fois...
Très sympa et très jolie mais pas très coopérative hein... Même pas une petite ristourne sur l'amende de 35€. Pfff, on peut plus rien négocier de nos jours.
Et à ma question : "Pourquoi c'est donc indiquer nulle part qu'on a pas le droit de se garer : ni panneau ni peinture, rien !"
"Et bien parce que c'est une voie de circulation... Donc, il n'y a rien" Alors ça, si c'est pas de l'argument qui re-tue !
Et quand j'y repense, il n'y avait pas non plus les petits pointillés par terre, vous savez ceux qui veulent dire c'est des places de stationnement... C'est la seule peinture que j'ai pas cherché, tant pour moi, les gens ne seraient pas aussi cons de se garer là en me laissant une tite place rien que pour moi si on avait pas le droit...
Ben si ! Les gens sont cons : CQFD
Et hop, 105,10 € plus tard, je repars au volant de ma titine que j'engueule au passage d'avoir fait une fugue parce que ça se fait pas de me faire des frayeurs pareilles !
Bon, on s'était donc arrêtés là... quand je n'avais plus qu'à revenir le lundi matin pour récupérer le papier sésame (ouvre-toi... désolée, c'est la fatigue).
Me voilà donc, par ce beau lundi matin (en fait il fait tellement beau tous les jours que c'est presque lamentable de le préciser !) à 8h30 à la mairie de Maville (vachement belle qui pète sa mère, au passage), direction le commissariat, au deuxième sous-sol !
"Bonjour Monsieur l'agent, je voudrais faire une main levée pour récupérer ma voiture à la fourrière..."
Et là je me déteste de ne pas avoir pris mon appareil photo pour le dégainer juste à cet instant et immortaliser cette tête... comment dire... d'ahuri hébété (la tête hein, pas monsieur l'agent, je tiens pas à me faire des ennemis dans la marée chaussée moi !) qui me répond tout de go : "Ben, c'est à la fourrière que vous la faites votre main levée !!!"
"Vous vous foutez de ma gueule ? Excusez-moi mais le monsieur de la fourrière (aimable comme une porte de prison) m'a expressément demandé de venir ici !"
"Il vous a dit ça quand ?"
"Ben vendredi soir !"
"Ah ben c'est pour ça, c'est le week-end qu'il faut venir ici mais la semaine c'est là-bas !"
"Nan mais vous vous foutez vraiment de ma gueule là ! Comment on y rentre dans la mairie le week-end ? Par effraction ? Ben excusez-moi mais je n'ai jamais trouvé l'entrée" (vous avez remarquez comme je sais me contenir quand il faut !)
"Oui je sais, elle est mal indiquée"... Ca c'est de l'argument qui tue
Ah ouais parce qu'en fait, je l'ai vu cette porte dérobée le samedi, quand j'ai fait tout le tour de la mairie... Enfin j'ai vu un parking qui ressemblait à un parking de zone industrielle en plein centre ville et je me suis dit que ça devait être le parking de l'immeuble du dessus étant donné qu'il était fermé par une barrière... Parce qu'évidemment il n'y a aucun signe distinctif de commissariat de l'extérieur... ils bossent en incognito ici, ce qui peut être pas mal tranquille pour eux... mais franchement pas très utile pour nous !
Donc, autant le dire, je me suis faite avoir comme une bleue !
Alors voilà, à 9h je prends le fameux bus, accompagnée de Robinson qui a eu la gentillesse de m'accompagner dans cette putain de galère de merde...
Enfin presque... parce qu'on le prend dans le mauvais sens. Que je vous explique, parce que sinon vous allez croire qu'on est vraiment des neuneus : le bus on le prend à la gare, là où y a tout plein de bus qui partent dans tous les sens. On a le choix entre les lignes 12 et 16 pour se rendre à la fourrière. Comme le 12 n'arrive que dans 29 minutes on se rabat sur le 16. Ouais... Mais le 16 c'est pas son terminus la gare donc on s'est pas méfié... Pour aller dans le bon sens on devait le prendre un peu plus loin dans la rue !
Bref. On est des neuneus, ouais !
Tout n'est pas perdu : pendant ce quart d'heure de ballade improvisée, Robinson m'expose les limites géographiques de son quartier...
J'avoue que c'est pas franchement super clair hein, mais ça doit être normal étant donné qu'il a carrément pas repéré où étaient certains points stratégiques. Je lui dit : "Ca va jusque "Là" donc ton quartier ?"... "Non, ça s'arrête juste avant"... Et quand on passe (en bus) devant le "Là", il me dit : "Ca c'est mon quartier encore"... Voilà, voilà, voilà !
Bref.
On arrive enfin à bon port. Enfin, à l'arrêt de bus où on doit descendre surtout, et sans se tromper cette fois.
Le reste on doit le faire à pied...
Dans une zone commerciale...
Bétonnée de partout...
Sous un soleil de plomb !!!
Et ben merci au monsieur du service municipal de nous avoir indiqué où était la fourrière parce que je sais pas combien de temps on aurait tourné sinon... En fait pas bien longtemps, on serait morts d'inanition bien avant !
Mais on l'a fait, 10 minutes de marche au son de Fraggle Rock plus tard, nous étions devant...
Devant une espèce de zone desaffectée, donc la fourrière !
Un petit blabla avec la mademoiselle l'agent cette fois...
Très sympa et très jolie mais pas très coopérative hein... Même pas une petite ristourne sur l'amende de 35€. Pfff, on peut plus rien négocier de nos jours.
Et à ma question : "Pourquoi c'est donc indiquer nulle part qu'on a pas le droit de se garer : ni panneau ni peinture, rien !"
"Et bien parce que c'est une voie de circulation... Donc, il n'y a rien" Alors ça, si c'est pas de l'argument qui re-tue !
Et quand j'y repense, il n'y avait pas non plus les petits pointillés par terre, vous savez ceux qui veulent dire c'est des places de stationnement... C'est la seule peinture que j'ai pas cherché, tant pour moi, les gens ne seraient pas aussi cons de se garer là en me laissant une tite place rien que pour moi si on avait pas le droit...
Ben si ! Les gens sont cons : CQFD
Et hop, 105,10 € plus tard, je repars au volant de ma titine que j'engueule au passage d'avoir fait une fugue parce que ça se fait pas de me faire des frayeurs pareilles !